Lieux-dits
Voici une présentation de chaque lieu-dit composant la commune de Cirières.
Généralités:
Ce que les romains appelaient villa constituait en fait un ensemble de bâtiments se dressant au centre du fundus, immense exploitation agricole couvrant parfois une centaine d'hectares, utilisés pour l'ager (céréales, fruits) et le saltus (élevage).
Les villaes étaient toujours isolées, contrairement aux hameaux gaulois regroupant plusieurs fermes. Elles étaient généralement situées près d'une route et d'un point d'eau, à flanc de coteau, afin de permettre au maître de surveiller son domaine.
La villa était divisée en deux groupes de constructions, la pars urbana (habitation) avec la maison du maître, et la pars rustica ou agraria où se dressaient les bâtiments agricoles (forges, remises...).
Les ouvriers logeaient dans des habitations séparées dont la réunion donnera naissance à un village : celui-ci prendra souvent le nom du domaine.
Bois d'âne
Bois d'âne est un hameau situé à l'extrémité nord-est de la commune.
Il est composée de deux bâtiments principaux, l'un servant principalement d'habitat, l'autre de hangar.
Le paysage autour du hameau est assez ouvert, les haies délimitant les parcelles de culture étant plus rares à cet endroit. Ainsi, il semble davantage tourné vers le plateau de Bretignolles que vers le bourg de Cirières dont il est séparé par le bois des basses rimbretières. Le hameau est situé en haut du plateau.
De plus, par la route, le hameau n'est accessible que depuis Brétignolles.
Un chemin le relie à Cirières par Saint-Louis et à Breuil-Chaussée par les Landes. Il s'agit de l'ancien chemin vers Beaulieu sous Bressuire.
D'après le recensement, le hameau a été occupé entre 1866 et 1906 par la famille Sachot qui a compté jusqu'à dix membres dans la famille.
Bois d'âne, IGN, Photo aérienne, vers Les Landes, vers Saint-Louis
Chasseras (ou Chasserat)
Il s'agit d'un lieu-dit qui n'existe plus actuellement.
Il était vraisemblablement situé dans le bassin alluvial de l'argent, ente la Herse et la Boulaie. Les archives signale la présence d'un moulin à vent en ce lieu.
Il fut habité au moins jusqu'en 1906. Néanmoins, au cours des différents recensements, on peut remarquer que les ménages y habitant changent très régulièrement, voire qu'il ne fut pas habité. Les familles Briault, Briffaud et Bibard se succèdent dans les deux maisons entre 1866 et 1891.
On peut supposer que, de par sa situation au bord de l'argent, les inondations fréquentes puissent décourager certains habitants d'y rester et fini par être abandonné puis détruit.
L'éthymologie du nom confirmerait la mauvaise position géographique de ce lieu: En effet, l’étymologie de CHASSE-RAT est assez amusante.
En effet, les paysans avaient de la difficulté à amener leurs sacs de grains ou à récupérer leurs sacs de farine.
Par conséquent, le moulin n’avait que peu de clients et faisait de mauvaises affaires.
Les habitants du lieu, pour se moquer de ce pauvre moulin, l’avaient surnommé le moulin de CHASSERAT c'est-à-dire le moulin qui a si peu de grains à moudre que même les rats le désertent, le moulin qui chasse les rats.
(définition trouvé pour un autre moulin au même nom).
Les Basses et Hautes Rimbretières
Elles font parties d'une vallée dont le cours d'eau sert de limite avec Breuil-Chaussée et qui se jette dans l'Argent avec l'Inglinière.
IGN, photo aerienne, les Hautes Rimbretières, Arbre remarquable, les Basses Rimbretières
La Très Chère
Le lieu-dit est situé à l'ouest du Haut-Bourg. Il est composé de 4 bâtiments.
Sa situation est isolée au milieu du plateau agricole.
Sa position dominante sur la Vallée des Rimbretières l'inclue dans cette entité paysagère. Toutefois, le plateau est assez ouvert avec un linéaire de haies plus faible que la moyenne de la commune.
La construction du hameau est postérieure à 1806 comme en atteste sa non présence au cadastre napoléonien.
La famille Rotureau a occupée le hameau entre 1866 et 1906.
Bretagne
Le terme n'a pas de quoi surprendre car les "Bretons" (c'est à dire les britanniques actuels) s'installèrent en divers endroits de l'empire romain lorsqu'ils se trouvèrent chassés de leurs terres par les Angles et les Saxons (Veme et 6eme siècle). Brétignolles, commune voisine possède la même ethymologie renforçant la signification du lieu-dit.
Les Landes
On nommait au Moyen Age Landes des forêts non entretenues et couvertes de broussailles. C'est sur une telle forêt, défrichée, que c'est bâti le hameau original.
Rappelons qu'entre le XIème et le XIIIème siècle, les seigneurs poussaient les paysans à défricher bois et terres incultes afin d'augmenter la production agricole. Les champs gagnés sur la forêt, pleins d'humus et fertilisés par les cendres des arbres abattus et brûlés, avaient des rendements plus importants que les autres.
Les Loges
L'appelation du hameau même indique quelle était la nature des premières habitations qui le composèrent. En ancien français, le mot loge s'appliquait en effet à une hutte ou une cabane couverte de feuillages. Il dérive du francique laubja(=cabane). Le terme désigna ensuite toute construction servant d'abri temporaire pour les hommues ou les animaux ou de remis à matériel. On l'employait souvent au sujet des cabanes que bâtissaient en forêt les bûcherons défricheurs pour se loger pendant le temps des travaux.
La Poitevinière
La Poitevinière aurait été fondé par sieur Poitevin, riche propriétaire.
Les Roches
Rocca désignait au Ier millénaire un rocher en général fortifié qui protégerait un cours d'eau ou une route.
Le terme est devenu à l'époque féodale synonyme de "château fort se dressant sur une butte" puis, par extension, on apela rocca (ou roche) tout château ou forteresse.
Les Roches
Cadioux
Présence à Cadiou d'un ancien camp fortifié.
Maison-neuve
Chanteclair
La Boursaudière
La Herse
La Boulaie
